Chronique des A du samedi

Deux Zombies dans la voiture qui essayent de rester éveillés grâce à l'écriture de cette chronique.

Nos compagnons sont tous les deux impliqués dans des courses différentes. Nous suivons François en espérant que le strap qu'il a fait mettre à sa cuisse gauche lui permette de courir pendant une quinzaine de kilomètres. Après 15 000 coups de poignard il arrive le sourire aux lèvres. Ça a effectivement tenu! Dans ces conditions le classement est anecdotique. Les A restent en course au grand complet!

Sur une autre course Léa porte bien son nom pour la première fois puisqu'elle court avec Hugues, pour les A en quelque sorte. Nicolas et moi n'assistons pas à la prestation du duo mais nous sommes très contents de parrainer la donzelle d'autant que la quatrième place du duo est parfaitement méritée et maîtrisée. Un beau travail d'équipe à ce qu'il paraît.

Dans la voiture Nico et moi n'en menons pas large. Nous avons tous les deux finis notre étape de costaud. La mienne terminait la nuit. Elle s'est jouée à la frontale, emmené par une formule 1 de chez Renault qui affiche 1h06 au semi en guise de référence. Tant pis pour moi. Je mène sans grande conviction la chasse en compagnie d'un SCC qui se ménage parce qu'obligé de recourir seulement quelques heures plus tard dans la mesure où son équipe est, paraît-il, décimée. Il paraît aussi qu'il ne sait pas trop lire le roadbook. Au bout du compte peut-être qu'il a échappé à la double peine du matin. J'en profite cependant puisqu'à un moment il me donne le feu vert pour partir ce que je fais sans grande conviction mais ce qui me permet de terminer second de mon épreuve. Content tout de même car les jambes ne présentent pas de séquelles majeures. 

Comme pour mon épreuve la bavante de Nicolas commence par des montées interminables qui ne sont pas tout à fait à son goût. Il galère un peu en fond de course mais finit tout de même par prendre son envol à partir du moment où il enfourche son vélo à 5 km de l'arrivée. Deux dépassements en trombe d'école redorent quelque peu le blason de SAP dans cette épreuve mais le garçon qui a beaucoup donné est bien amoché maintenant.

J'en reviens donc à nos deux zombies du début. Dur dur d'enchaîner avec la conduite après de telles épreuves. Nous ne sommes pas tout à fait en mode repos. Il nous faut attendre la pesée de François (88 kg, un beau bébé) et son interminable descente du lac de Joux en Suisse. Puis il nous faut retrouver Hugues et toute la bande des B et des J pour déjeuner au fort des Rousses.

Enfin on atterrit à Chambéry pour un repos bien mérité avec l'inquiétude de la nuit à venir et d'une blessure qu'on nous signale chez les C lors du super marathon volant des cimes. C'est là que la solidarité atteint ses limites. Qu'ils se débrouillent, on verra bien ce qu'il en est et ce qu'il reste d'eux tout à l'heure à notre réveil sur les coups de 22 heures.


A moitié endormi...

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