La chronique des A

De votre dévoué (un tantinet fatigué) cheer leader de hakeurs en direct de la course du cœur.

La journée a été assez dense. Elle a commencé par des mondanités. Elle se termine avec le marathon par une première place de prestige. Le chronomètre sera juge plus tard après le décompte des temps au départ, c'est donc l'occasion de savourer tant qu'on le peut encore cette virtuelle première place. Il en va de même pour l'épreuve costumée dont les résultats à ce jour ne sont pas encore connus. Ah, pardon, l'équipe m'informe que nous serions 10e. Pile le milieu du peloton. 

Plantons le décor : 15 énergumènes pieds et torses nus, bardés de tatouages, qui effectuent un haka énergique dans un improbable village entre Bourgogne et Franche-Comté. Le timing parfait, la maîtrise de la chorégraphie, et la clarté du message auraient mérité une notation plus clémente. Ainsi qu'un certain courage et une belle homogénéité dans l'équipe où tout le monde participe.




La fête est belle et la sono bruyante. Ce que le jury ne nous accorde pas nous sommes allés le chercher à la force du jarret sur la super marathon du soir. Là, pas de tergiversations. Nous remontons les équipes les une après les autres. C'est une habitude, une spécialité SAP. Il n'y a que ces foutus gendarmes en parka bleu qui ne se laissent pas doubler en nous applaudissant avec le sourire.


Francesco et Aymeric
Maintenant nous filons chez le kiné goûter à quelques délicieux massages.
La nuit va être courte. Nous reprenons le flambeau à partir de six heures demain matin. Soupir.

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